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madeleine.robin.overblog.com
Mon géniteur, Jean Louis DENIAUD. Je le vis  de rares fois mais jamais, alors que ses moyens le lui auraient largement permis, il ne versa un centime pour moi. Pour être honnête, je ne suis pas certain que la fierté de maman n'y soit pas, aussi, pour quelque chose. À ma demande, je le rencontrai, vers l'âge 4 ans, puis à 10 ans. De toute évidence c'est  à ma mère qu'il s'intéressait, physiquement. Ma mère me dressa le portrait du parfait goujat et je puis m'en rendre compte. Je me souviens de la rencontre alors que j'avais 10 ans. J'attendais impatiemment et fébrilement qu'ils arrivent. Il devait être assez tard, j'étais sur le balcon et je les vis, enfin ! Il la tenait par l'épaule. Elle souriait, le visage tourné vers lui. Elle était vêtue d'un pantalon soyeux turquoise et d'un gilet blanc cassé, à manches courtes et près du corps, un imper jeté sur les épaules. Quand la porte s'ouvrit, j'étais décontenancé et lui lançai maladroitement :"Bonjour Monsieur", qu'il releva. Puis ce fut un ou deux repas au restaurant et il disparut  définitivement de notre vie, ma mère m'expliquant que seul, coucher avec elle, le temps qu'il était à Paris, l'intéressait. Au restaurant, justement, ce devait être vers Noël, j'avais préparé quelques cadeaux, à leur attention : une brosse à habits pour lui et une eau de Cologne, pour elle. Il fut surpris et m'offrit, de toute évidence, la montre qu'il avait prévue, pour elle. Il avait une grosse Mercédes, arborait un indéfectible sourire et semblait fier et de son emploi de Directeur commercial, disait-il, pour Playtex. Il sortit, d'ailleurs, un transitor en forme de  torse féminin gainé d'un affriolant soutien gorge blanc. J'observais cet homme qu'on disait être mon père mais ce terme n'était qu'abstraction. Ma mère me l'avait dit beau, il avait 48 ans et je n'ai pas dû en être persuadé. Il était assez poilu, j'observais les bras,  le cou, le haut du torse  torse, les mains, grandes. J'étais en quête d'une révélation, d'une preuve et je la trouvai : ses dents. C'était exactement les miennes, si différentes de celles des ROBIN. Petites et carrées, si singulières... exactement les mêmes. Je demandais alors s'il était mon père et il répondit : "C'est à ta mère de te le dire", pour nuancer, ensuite...se rendant probablement compte, de sa goujaterie...
Mon géniteur, Jean Louis DENIAUD. Je le vis  de rares fois mais jamais, alors que ses moyens le lui auraient largement permis, il ne versa un centime pour moi. Pour être honnête, je ne suis pas certain que la fierté de maman n'y soit pas, aussi, pour quelque chose. À ma demande, je le rencontrai, vers l'âge 4 ans, puis à 10 ans. De toute évidence c'est  à ma mère qu'il s'intéressait, physiquement. Ma mère me dressa le portrait du parfait goujat et je puis m'en rendre compte. Je me souviens de la rencontre alors que j'avais 10 ans. J'attendais impatiemment et fébrilement qu'ils arrivent. Il devait être assez tard, j'étais sur le balcon et je les vis, enfin ! Il la tenait par l'épaule. Elle souriait, le visage tourné vers lui. Elle était vêtue d'un pantalon soyeux turquoise et d'un gilet blanc cassé, à manches courtes et près du corps, un imper jeté sur les épaules. Quand la porte s'ouvrit, j'étais décontenancé et lui lançai maladroitement :"Bonjour Monsieur", qu'il releva. Puis ce fut un ou deux repas au restaurant et il disparut  définitivement de notre vie, ma mère m'expliquant que seul, coucher avec elle, le temps qu'il était à Paris, l'intéressait. Au restaurant, justement, ce devait être vers Noël, j'avais préparé quelques cadeaux, à leur attention : une brosse à habits pour lui et une eau de Cologne, pour elle. Il fut surpris et m'offrit, de toute évidence, la montre qu'il avait prévue, pour elle. Il avait une grosse Mercédes, arborait un indéfectible sourire et semblait fier et de son emploi de Directeur commercial, disait-il, pour Playtex. Il sortit, d'ailleurs, un transitor en forme de  torse féminin gainé d'un affriolant soutien gorge blanc. J'observais cet homme qu'on disait être mon père mais ce terme n'était qu'abstraction. Ma mère me l'avait dit beau, il avait 48 ans et je n'ai pas dû en être persuadé. Il était assez poilu, j'observais les bras,  le cou, le haut du torse  torse, les mains, grandes. J'étais en quête d'une révélation, d'une preuve et je la trouvai : ses dents. C'était exactement les miennes, si différentes de celles des ROBIN. Petites et carrées, si singulières... exactement les mêmes. Je demandais alors s'il était mon père et il répondit : "C'est à ta mère de te le dire", pour nuancer, ensuite...se rendant probablement compte, de sa goujaterie...

Mon géniteur, Jean Louis DENIAUD. Je le vis de rares fois mais jamais, alors que ses moyens le lui auraient largement permis, il ne versa un centime pour moi. Pour être honnête, je ne suis pas certain que la fierté de maman n'y soit pas, aussi, pour quelque chose. À ma demande, je le rencontrai, vers l'âge 4 ans, puis à 10 ans. De toute évidence c'est à ma mère qu'il s'intéressait, physiquement. Ma mère me dressa le portrait du parfait goujat et je puis m'en rendre compte. Je me souviens de la rencontre alors que j'avais 10 ans. J'attendais impatiemment et fébrilement qu'ils arrivent. Il devait être assez tard, j'étais sur le balcon et je les vis, enfin ! Il la tenait par l'épaule. Elle souriait, le visage tourné vers lui. Elle était vêtue d'un pantalon soyeux turquoise et d'un gilet blanc cassé, à manches courtes et près du corps, un imper jeté sur les épaules. Quand la porte s'ouvrit, j'étais décontenancé et lui lançai maladroitement :"Bonjour Monsieur", qu'il releva. Puis ce fut un ou deux repas au restaurant et il disparut définitivement de notre vie, ma mère m'expliquant que seul, coucher avec elle, le temps qu'il était à Paris, l'intéressait. Au restaurant, justement, ce devait être vers Noël, j'avais préparé quelques cadeaux, à leur attention : une brosse à habits pour lui et une eau de Cologne, pour elle. Il fut surpris et m'offrit, de toute évidence, la montre qu'il avait prévue, pour elle. Il avait une grosse Mercédes, arborait un indéfectible sourire et semblait fier et de son emploi de Directeur commercial, disait-il, pour Playtex. Il sortit, d'ailleurs, un transitor en forme de torse féminin gainé d'un affriolant soutien gorge blanc. J'observais cet homme qu'on disait être mon père mais ce terme n'était qu'abstraction. Ma mère me l'avait dit beau, il avait 48 ans et je n'ai pas dû en être persuadé. Il était assez poilu, j'observais les bras, le cou, le haut du torse torse, les mains, grandes. J'étais en quête d'une révélation, d'une preuve et je la trouvai : ses dents. C'était exactement les miennes, si différentes de celles des ROBIN. Petites et carrées, si singulières... exactement les mêmes. Je demandais alors s'il était mon père et il répondit : "C'est à ta mère de te le dire", pour nuancer, ensuite...se rendant probablement compte, de sa goujaterie...

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